Demain sort un nouveau tome de Princesse Sara, marquant ainsi les 10 ans de cette série que j’affectionne tant. Depuis 2014, je prends plaisir à lire chaque automne mais surtout à vous dévoiler mes premières impressions sur cette BD qui sait nous tenir en haleine. Quel supplice de le lire en avant-première à chaque année et de ne pouvoir en parler, de ne pouvoir vous en parler avant… Installez-vous avec votre thé favori, un plaid et préparez-vous pour une nouvelle aventure.

Titre : Tome 11, Je te retrouverai*
Scénario : Audrey Alwett
Dessins : Nora Moretti 
Mise en couleur : Marina Duclos (depuis le tome 5)
Genre : Bande Dessinée
Edition : Soleil
Parution : 19/09/2018
Pages : 48
Nombre de tomes : série en cours
Prix : 10.95€

Pour lire le précédent article sur “Princcesse Sara” c’est par ici et ici.

Résumé

Sara est contrainte de travailler à la conception d’automates dans le sous-marin de Larcan, le machiavélique membre du Club des automates. Elle ne peut voir son fiancé, James, que lors d’une partie d’échecs vespérale où Larcan le ridiculise systématiquement. Confinés dans un huis clos insupportable, les deux amoureux n’ont que peu de temps pour s’échapper, car la blessure de James semble empirer chaque jour…

Mon avis

Un an depuis la sortie du tome 10! Que le temps m’a paru affreusement long entre ces deux tomes… surtout que nous sommes en plein dans un cycle et que Audrey Alwett et Nora Moretti savent nous tenir en haleine et se faire désirer!

Souvenez-vous, à la fin du tome 10, la guerre des automates, nous laissions James et Sara, prisonniers de Larcan dans son sous-marin. Le tome 11 reprend exactement à ce moment et nous fait vivre les conditions de vie de Sara, la séparation avec James, mais surtout les répercutions que la bombe sur le roi et les accusations sur Sara Crewe à Londres.

Ce tome nous plonge dans une histoire où Sara doit être forte et réussir, encore une fois à s’échapper. Cette situation n’est pas sans rappeler l’enfance de Sara au pensionnat où elle était « prisonnière » et qui est d’ailleurs joliment mis en valeur ici.

Le couple Sara/James, tout juste fiancé, est mis en danger et à rudes épreuves. Tandis que Larcan, ce personnage troublant et manipulateur, se dévoile davantage dans ce tome, expliquant les raisons de son comportement et de l’enlèvement de Sara. Même si rien est justifiable, entendons-nous. C’est que Audrey Alwett sait lui donner un petit côté humain. Et après tout, nous avons déjà pardonné à Lavinia ses mesquineries, alors qui sait…

L’histoire est très bien construite, on a vraiment l’impression de suivre cette captivité en temps réel et avec les personnages. Les amis de Sara, restés à Londres, vivront également des péripéties et il faudra compter sur le talent de Lavinia qui en étonnera plus d’un. Absente du précédent tome, c’était un réel plaisir de la voir enfin.

Les détails et les costumes sont toujours aussi bien exécutés même si on retrouve, à mon goût, pas assez de vêtements différents et de steampunk. Il est vrai que l’histoire se passant dans un sous-marin, nous sommes proche de l’univers de Jules Vernes voir même un joli clin d’œil (volontaire ou non) aux vaisseaux de l’Atlantide de Disney… mais le précédent tome nous avait habitué à davantage de machineries, davantage de mécanique qui est trop peu présente ici.

En bref : je l’aurai attendu ce tome et malheureusement, dévoré beaucoup trop vite. Je trouve que 48 pages, ce n’est plus assez surtout quand la fin se termine par un cliffhanger… On a envie d’en voir plus, tout de suite. Et le fait de devoir attendre un an jusqu’au prochain qui se passera à New York, apparemment, me laisse sur ma faim. Mais qui dit New York à la belle époque, dit certainement décor et costumes à tomber à la renverse. J’ai hâte de savoir comment nos héros vont s’en sortir et de les voir évoluer dans ce nouveau monde.

Bonne lecture!