Adaptée de l’oeuvre du XIXe siècle « La Petite Princesse » de Frances Hogson Burnett, la BD Princesse Sara de Audrey Alwett et Nora Moretti est une révélation! A peine le tome 1 en ma possession, que je me suis empressée d’acquérir tous les autres et de me plonger dans cet univers…
Résumé
Dans le cycle 1 (tome 1 à 4), Sara a toujours vécu aux Indes, jusqu’à ce que son père, le capitaine Ralph Crewe, l’envoie parfaire son éducation à Londres dans le pensionnat de jeunes filles de Miss Minchin. Immensément riche, grâce à une fortune bâtie sur les automates, Sara suscite rapidement amitiés et jalousies. Les haines s’attisent d’autant plus que la jeune fille a pour elle toutes les qualités d’une princesse. Son père, qui avait décidé d’investir sa fortune dans une mystérieuse mine de diamants, meurt subitement du paludisme et d’ennuis d’argent, laissant ainsi sa fille sans un sou. Dès lors, la petite Sara se retrouve réduite au statut de servante. Se soumettant aux ordres de ses anciennes camarades, elle doit subir les mesquineries et vengeances de Miss Minchin et des autres servantes. La vie est rude pour Sara Crewe. Il lui faut maintenant encaisser les privations successives. Heureusement, ses « histoires » et ses rêves ne sont pas morts. Elle se plaît à imaginer avec son amie Becky, qu’elles sont des princesses et mangent à leur faim. Mister Carrisford, l’ami de Ralph Crewe qui l’avait poussé à investir dans les diamants, recherche la petite Sara pour lui restituer son bien. Le cycle s’achève sur un doux happy end…
Malheureusement, Ernest Delatour, le nouveau propriétaire est dur en affaires et refuse de revendre l’usine quel qu’en soit le prix. Elle décide alors de retourner aux Indes sous une identité secrète afin de travailler dans l’usine. Elle invente alors des automates merveilleux, comme une petite danseuse. Mais il devient difficile de cacher la vérité surtout lorsque des amis et ennemis du passé ressurgissent à Pondichéry.
Aspect visuel
L’histoire se déroule d’abord dans les années 1800 à Londres, symbolisée par un univers steampunk en adéquation avec l’histoire de la famille Crewe et des usines d’automates. L’esthétisme Art nouveau, notamment l’inspiration des arabesques de Mucha, est également perceptible. Au fil des pages, Sara nous fait vivre de nouvelles aventures et voyager jusqu’en Inde, puis à Venise.
Sara ainsi que toutes les femmes ont des tenues et coiffures incroyables. Le soin apporté aux détails des objets et vêtements, plus luxueux les uns que les autres, illustrent parfaitement l’idée de princesse.
Une adaptation réussie et originale
Si la BD reste fidèle au ton de l’oeuvre originelle, elle prend néanmoins quelques libertés dans son adaptation. Les quatre premiers tomes correspondent au roman et à l’enfance de Sara.
Dans la suite de la série, on retrouve Sara adulte, devenue à son tour une créatrice d’automates qui met son imagination au service des usines Delatour. Partie sur les traces de son héritage, Pondichéry est témoin des manigances mondaines, secrets, déguisements, intrigues amoureuses et histoires de famille sur fond d’Inde coloniale.
Mon avis : Princesse Sara est un monument de la littérature anglophone, un célèbre anime japonais avec lequel j’ai grandi… et en tant qu’ancienne fan de la série, c’est donc un immense plaisir de retrouver les aventures de cette héroïne saupoudrée de steampunk. Je ne m’en lasse pas!
Fancy Melody says
Je suis une grande grande fan de Princesse Sara et lectrice assidue depuis la parution du premier tome. Il me tarde de découvrir la suite de ses aventures!
Soulier vert says
Cela ne m'étonne absolument pas de ta part Sam, l'univers de Princesse Sara te correspond totalement ☺
Dofandcat says
Dès que je peux, je pense acheter les tomes. Merci pour cette découverte, j'adorais Princesse Sara étant petite. 🙂
Bisous, Audrey.
Soulier vert says
Tu vas adorer, Audrey!!! Donne moi ton avis quand tu les auras lu ☺
les idées SoAddict says
J'adore troooop Princesse Sara
Soulier vert says
Oh oui, c'est une superbe série de livres ☺