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Partir vivre au Canada. Partie 1 – Les préparatifs

Partir vivre au Canada, nous en parlions depuis 2 ans avec l’amoureux, mais ce n’était pas concret. Nous savions que nous voulions partir, que nous voulions voir le monde mais surtout fonder une famille ailleurs qu’en France. Le Japon nous a pendant longtemps séduit mais la barrière de la langue et leur vision du travail nous ont fait réfléchir à deux fois. A force de rencontrer des gens qui avaient osé l’aventure canadienne, nous avons décidé que ce serait ce pays. Sans même y avoir mis les pieds une seule fois, nous savions au plus profond de nous, que c’était le pays où nous devions aller. Du jour au lendemain, ce n’était plus des paroles ou un simple rêve, partir était devenu un objectif. Après vous avoir annoncé notre départ, je vous raconte notre expatriation étape par étape…

Fin de l’été : Bien se renseigner

A la fin de l’été, je passais des journées entières à lire le site du gouvernement canadien afin de maîtriser chacune des procédures pour pouvoir s’installer au Canada. Partir à l’autre bout du monde demande une bonne organisation. Que ce soit pour une courte période ou de manière permanente, le processus d’immigration est très réglementé. La sélection est drastique et doit répondre aux besoins du marché du travail.

Propriétaires en France et plutôt bien établis, nous ne voulions pas partir avec un PVT et risquer de devoir revenir à la fin du visa. Si nous partions, c’était pour de bon! Il y a une multitude de possibilités, de visas (Permis Vacances Travail, Expérience Internationale Canada pour les 18-35 ans…) et permis de travail (Permis Jeunes Professionnels, Stage coop international, Volontariat International en Entreprise)… Vous trouverez beaucoup d’informations sur le site du IRCC (Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada) et Pvtistes.

En ce qui nous concerne, nous avons fait le choix de partir avec un permis de travail fermé qui était plus sécurisant pour nous puisque cela signifiait que l’un de nous avait un emploi garanti avant le départ. Certaines catégories d’emploi (0 postes de gestion ; A postes nécessitant un diplôme universitaire comme médecins, dentistes, architectes ; B emplois techniques ou spécialisés comme électriciens, plombiers…) sont très recherchées et vous permettent d’avoir ce type de permis. L’autre argument qui nous a fait choisir cette solution est que les démarches administratifs sont simplifiés. En effet, avec un permis de travail, c’est le futur employeur qui fait la demande de visa et qui doit prouver qu’aucun travailleur canadien n’est en mesure de remplir le poste. Une fois que nous savions avec quel visa/permis nous voulions partir, il fallait trouver un emploi! 

Pour vérifier quel programme d’immigration est le plus adapté à votre situation, faites ce test ici.

Novembre 2017 : Les salons à Paris

Trouver un emploi à l’autre bout du monde tout en restant en France n’est pas chose facile. Nous avons commencé par chercher par nous-même, puis nous avons sollicité l’aide de pôle emploi international (délais affreusement long, pas de réelle aide et le peu qu’on a eut s’est avéré totalement inutile!!!). C’est alors que nous nous sommes rappelés de deux salons parisiens  qui pourraient nous aider ou du moins nous éclairer. Sans trop savoir à quoi s’attendre, nous nous sommes inscrits! La blague étant qu’en réalité, l’année précédente, nous avions décroché des entretiens mais n’avons pas pu (ou pris le temps) d’y aller… Bref, voici un petit tour d’horizon de ce qui vous attend.

Destination Canada

Organisé par l’ambassade du Canada, « Destination Canada »  est un salon ou plutôt un gros forum qui permet d’avoir un aperçu de la vie et du travail dans les provinces et territoires exception faite du Quebec. Au programme : 3 jours de rencontres avec des employeurs, des recruteurs, des représentants ou ambassadeurs des régions dont le but est de vous convaincre de venir vous y installer, mais aussi des tables rondes, des conférences, des ateliers pour remanier votre CV…

Pour pouvoir accéder au salon, il faut être inscrit et déposer son CV et lettre de motivation (anglais/français) en ligne et attendre d’avoir une invitation officielle en tant que candidat convoqué à un entretien ou simple visiteur. Munis de nos CV, lettres de motivation et copie de nos diplômes, nous sommes allés de très bonne heure au salon afin de pouvoir rencontrer un maximum de personnes. Il faut savoir qu’il y a énormément de monde dans un assez petit espace et que des heures de file d’attente sont nécessaires pour parler à un recruteur ou simplement à un représentant de la région. Inutile de faire toutes les provinces, vous n’aurez pas le temps et certainement pas le courage. Il vaut mieux avoir une idée plus ou moins précise en tête. Si ce n’est pas le cas, pas de panique, à votre arrivée, une conférence vous présente l’ensemble des provinces avec ses avantages, ses secteurs d’activités, son histoire…

Avec l’amoureux, nous avions présélectionné les provinces qui nous intéresseraient avant le salon. Comment?! Vous allez rires, nous avions regardé beaucoup de photos des différentes régions  (vive google image!) et nous pensions nous installer en Colombie britannique, Yukon ou au Quebec (pour la simplicité). Nous voulions une région où l’hiver était long, avec des aurores boréales et proche de la nature. Sans oublier qu’il fallait que la province recrute aussi bien dans la métallurgie pour l’amoureux (il est chaudronnier en France) que dans le tourisme, la culture, la communication ou l’enseignement pour moi. A l’issu de la conférence, nous avions clairement deux coups de cœur : Yukon et les Territoires du Nord-Ouest. Par chance, ce sont deux provinces très peu demandées et nous avions pu obtenir des entrevues facilement : l’amoureux dans la métallurgie et moi dans le journalisme et le tourisme. Par curiosité et pour augmenter nos chances de partir, nous avons tout de même rencontré les recruteurs du New Brunswick car la région était fortement bilingue, avec une grosse offre d’embauche et qu’il paraît que c’est le nouveau Quebec.

Résultat : une journée riche en rencontre et informations. La plupart des recruteurs nous ont conseillé de faire un PVT en nous disant que nous trouverions du travail sans aucun problème une fois sur place.

Journées Quebec

Une semaine après, les 24 et 25 novembre, nous reprenions la route en direction de Paris pour : Les journées du Quebec. C’est de bonne heure que le vendredi matin nous prenions la route et que, notre poisse légendaire s’est abattue sur nous : notre nouvelle voiture rendait l’âme en plein milieu de l’autoroute. Nous aurions pu avoir un accident ou mourir mais nous ne pensions qu’à une chose à ce moment-là : comment faire pour aller à Paris! Après avoir passé plus de 6h au garage qui nous avait remorqué, une facture bien salée, nous voilà en route pour Paris! Et heureusement!!

Ce salon semble moins convivial de premiers abords puisqu’il s’agit clairement d’une session de recrutement. Les entreprises québécoises qui embauchent n’ont pas fait appel à des chasseurs de tête ou recruteurs comme pour Destination Canada, mais ce sont déplacées en personne! Pour pouvoir y accéder, il faut s’inscrire sur la plateforme, postuler aux offres et attendre une invitation. Les matins donnent la priorité à ceux qui ont un rendez-vous avec une entreprise et l’après-midi vous pouvez rencontrer les entreprises qui ne vous ont pas convoqué. Attention! N’importe qui ne reçoit pas d’invitation. Il s’agit uniquement des métiers où la main-d’oeuvre est en pénurie au Quebec

L’amoureux étant chaudronnier en France, il avait décroché trois entretiens. Quant à moi, zéro! Mes différents métiers et domaines de compétence n’étaient absolument pas représentés au salon. J’étais là en tant que soutien moral et pour gérer toute la logistique de l’amoureux. Pendant qu’il était en entretien, j’allais parler avec des employeurs et des français immigrés pour en savoir davantage sur la vie au Quebec, mais aussi auprès de stands de la ville de Quebec et Montréal. L’amoureux a donc passé trois entretiens avec des test de lecture de plan et mise en situation.

A l’issu de ces trois rencontres, il a été recontacté trois jours après pour fixer un second entretien via skype avec le patron, chef d’équipe…  A ce stade, nous avions deux propositions de contrat (je dis nous car c’est réellement un projet de couple). Mais sur les trois entrevues à Paris, une des entreprises avait retenu toute notre attention : Canatal Industries. Lorsque vous avez plusieurs offres sur la table, vous examinez le moindre détail : l’entreprise, les conditions de travail, les possibilités d’évolution de carrière, la ville où nous aurions vécu… et les possibilités qui s’offriraient à moi pour le travail mais aussi à nous, pour notre future famille. Canatal Industries et la ville de Thetford Mines correspondaient à tous nos désirs et exigences. Alors que nous n’avions pas encore de nouvelles de leur part et de peur de regretter d’accepter une autre opportunité, nous les avons contacté pour leur dire que l’amoureux avait deux offres d’embauches mais que c’était avec eux qu’il voulait travailler. Bingo! Une heure après avoir envoyé le mail, on recevait un appel : l’amoureux était embauché! Il allait nous contacter mais avait été moins rapide que les deux autres…

Bref, l’amoureux a décroché notre sésame à la suite des journées du Quebec! Et tout s’est accéléré très vite, en moins de 3 mois.

Décembre 2017 : Démarches administratives

Canatal Industries sachant que nous n’étions pas lié par des contrats de travail en France et que nous pouvions quitter notre maison rapidement, nous a proposé d‘arriver en Février. En très peu de temps, nous avons réuni tous les papiers, organisés un déménagement et accessoirement notre mariage (je vous en reparlerai très vite!), mis notre maison en location…

Les documents pour l’immigration

L’amoureux est passé par l’Expérience International Express : le 02/12 il soumettait sa demande au bassin et le 04/12 l’employeur lui envoyait un numéro à rattacher à son dossier pour faire la demande de permis de travail. Le 11/12 l’immigration recevait la demande de permis de travail ainsi que le paiement de notre participation aux frais de 150$ (soit 100€) qui a été validé le 27/12. Une fois la lettre d’invitation, il a fallu faire une AVE (Autorisation de Voyage Electronique). L’amoureux pouvait partir!!!

Quant à moi, c’était bien plus compliqué et stressant. Etant en couple depuis 7 ans, je pouvais avoir un permis de travail ouvert grâce à l’amoureux. La demande sur internet semblait interminable et compliquée et j’ai fait le choix de ne faire que ma demande d’AVE. J’ai alors constitué un dossier solide retraçant ma vie sur ses 10 dernières années, une dizaine de lettres de recommandation, mon casier judiciaire sans oublier de prouver nos 7 années de vie conjugale… Le PACS n’étant pas reconnu, nous pouvions néanmoins être conjoint de fait. Une fois le dossier constitué, j’attendais de passer directement à l’immigration en février pour demander un permis de travail ouvert! Inutile de faire un parrainage marital qui coûte bien trop cher, un PVT (j’ai demandé mais je n’ai jamais eu la réponse) ou autre. Seul problème : l’angoisse monte très vite quand l’incertitude d’avoir ce sésame n’est pas garantie! D’autant plus qu’on lit tout et n’importe quoi sur internet comme l’obligation de souscrire à une assurance comme les pvtistes sur 2 ans. Nous avons fait le choix de ne pas la prendre car avec nos cartes bleues nous avions l’assurance maladie et rapatriement.

Les documents de voyage

Si vous pensez qu’un passeport à jour est l’unique chose dont vous aurez besoin, vous vous trompez! Pour s’installer au Canada et prendre l’avion, il vous faudra également : votre carte d’identité (pas reconnu mais utile pour les diverses démarches administratives), , un VISA (tourisme, travail, résidence…) et une AVE. Petit conseil : gardez une copie de tous vos documents sur votre messagerie électronique ou dropbox.

Si vous voyagez avec votre animal, il vous faudra d’abord vérifier auprès de l’ambassade du pays mais aussi du Système automatisé de Référence à l’Importation (SARI) les exigences locales concernant l’importation d’animaux. Vérifiez si un permis d’importation est nécessaire : pour Comète, cela n’était pas nécessaire mais pour notre lapine Chanel c’est obligatoire. Prévoyez également son carnet de santé (avec ses vaccins à jour), un certificat du vétérinaire daté de moins de 7 jours avant le départ (selon la compagnie aérienne), son passeport (l’animal doit être pucé et enregistré). Et enfin, son billet d’avion : Comète a voyagé avec nous en cabine et ne nous a pas quitté une seconde! Quant à Chanel, elle est restée chez mes parents car les démarches pour lui obtenir son permis et mettre en place la quarantaine à distance était très compliqué!!! Mais je vais la chercher avant cet été…

Autres documents

S’installer à l’étranger nécessite de penser à d’autres documents qu’il ne vaut mieux pas oublier…

Au Canada, le permis de conduire français est valide mais il est conseillé d’avoir un permis international voir même un permis québécois (voir les informations officielles ici). Pour bénéficier d’une couverture social à l’étranger, la carte européenne d’assurance maladie ne vous sera d’aucune utilité. Sans rentrer dans les détails, sachez que cela a été un parcours du combattant pour nous. Nous avions commencé les démarches en novembre pour obtenir la carte RAMQ -carte soleil- qui permet d’être couvert selon les accords Quebec-France sans délai de carrence. Malheureusement, les services de la CPAM et CPAM International ont eu beaucoup de mal à nous délivrer le formulaire SE 401 Q 207 (voir la marche à suivre ici) puisque nous l’avons obtenu la veille du départ.

Pensez à emporter avec vous tous vos documents originaux qui pourront vous être demandé ici (et faites en une copie virtuelle à conserver par mail ou sur votre dropbox) : certificats de naissance, de baptême, de mariage ; dossiers scolaires et diplômes ; certificats professionnels ou cartes de compétence ; lettres de recommandation d’anciens employeurs…

Janvier 2018 : Sur le départ

Une fois l’emploi décroché, le visa dans la poche, on se dit qu’on est prêt!!! Pas du tout… Entre les rendez-vous médicaux, prévoir le renouvellement d’ordonnance, résilier les différents contrats en France (EDF, internet, portable, mutuelle), ouvrir un compte bancaire à l’étranger ainsi qu’une ligne téléphonique… Il reste encore tellement à faire avant de partir.

Les billets d’avion

Si vous partez avec le même programme que nous, vous aurez la chance de vous faire rembourser une partie de vos billets d’avion! L’amoureux étant recruté pour combler un besoin dans l’entreprise canadienne, non seulement les démarches administratives sont facilitées mais l’entreprise prend en charge votre billet d’avion. Certaines entreprises prennent également en charge également le déménagement en partie, en totalité ou en vous avançant l’argent.

Même si l’employeur remboursait les billets à l’amoureux, nous avons cherché au moins cher et surtout une compagnie acceptant Comète! Si certains couples font le choix de partir séparément pour des raisons d’organisation et/ou financières, nous n’avions jamais été séparé et nous voulions vivre l’aventure ensemble. Après avoir écumé toutes les compagnies aériennes, nous avons cassé notre tirelire et avons choisi Tap Portugal et Air Canada!

Côté budget, nous en avons eut pour un total de 1097€ pour nos billets, Comète et les bagages :

  • 760€ de billets d’avion pour deux personnes
  • 183€ pour Comète
  • 155€ pour les bagages

Déménager à l’autre bout du monde

Fin décembre-début janvier, il a fallu trouver un déménageur et faire nos cartons rapidement. Si nous arrivions début février, il fallait que nos affaires arrivent en même temps que nous ou peu de temps après. Un délai de 6 à 8 semaines étaient alors nécessaires entre l’enlèvement de nos affaires en France et la livraison au Quebec. Après moultes devis (DIRECT Déménagement International ; Gallieni ; Demeco…) et négociations, nous avons trouvé notre déménageur et avons décidé de partir avec Magellan pour un budget de 1450€. Inutile de prendre vos électroménagers, le voltage n’est pas le même et le système électrique non plus. Bref, nous avons fait beaucoup de tri quelques mois avant (je vous parlais de la méthode Marie Kondo ici) et nous nous sommes séparés de plusieurs meubles, vaisselle, vêtements… Notre vie tenait alors dans un conteneur partagé de 7m3.

Nos affaires sont parties le 12/01 et nous ont été livrées le 09/02 avec une dizaine de cartons perdus, de la casse mais le plus gros était bien là! Je vous en reparle par ici très bientôt…

Trouver un appartement

Vous n’êtes pas obligés de louer votre appartement avant d’arriver au Canada mais pour gagner du temps, ne pas devoir se décider sur un coup de tête et pouvoir surtout donner une adresse de livraison au déménageur : nous avons décidé de louer à distance!

Kijiji, Facebook, airbnb ou un courtier immobilier vous seront alors bien utile! Mais avant tout, il vous faudra maîtriser le jargon immobilier, comprendre comment les canadiens définissent les logements un 4 1/2 ne veut pas dire F4 mais 4 pièces (cuisine, salon, 2 chambres) et une salle de bain. Après avoir cherché pendant des heures, nous avons trouvé un petit appartement à Thetford Mines. Une visite virtuelle du quartier via google maps, plusieurs mails échangés avec le propriétaire, et nous voilà assuré d’avoir un logement à notre arrivée!

Une fois toutes les démarches réalisées, vient le plus simple ou presque : partir en avion et s’installer! Au total moins de 3 mois se sont écoulés entre la décision, les premiers entretiens et le départ. 

Et vous, avez-vous déjà immigré? Quels ont été vos préparatifs avant le départ? 

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Soulier vert: Sarah, 33 ans, nancéienne installée au Québec. Ancienne étudiante en histoire de l'art, désormais blogueuse lifestyle et pop-culture. Un poil geek, fan de mode retro et d'Harry Potter, c'est avec une tasse de thé que je vous accueille dans mon univers.

View Comments (64)

  • Bonjour! Toujours dans mes préparatifs, je lis sur le site du Canada qu'il faut "Lorsque vous vous rendrez au Canada, apportez des documents officiels indiquant les vaccins que les membres de votre famille et vous avez déjà reçus." Ayant déménagée un millier de fois, ça fait bien longtemps que je n'ai plus mon carnet de santé. Avez-vous eu aussi à présenter ce type de document à l'arrivée ? Merci ! :)

    • Bonjour Cécile,

      J’avais nos carnets de santé avec nous et une attestation de vaccination à jour de la part de mon médecin. Nous avions également refait certains vaccins comme l’hépatite A car elle est souvent exigée. Nous avons présenté à l’immigration tous les papiers mais ils ne se sont pas attardés dessus.

      Je te recommande de faire un certificat ou attestation de ton médecin et de refaire certains vaccins si besoin.

      Bonne journée,

  • Bonjour,
    Super article ! Je vais probablement me retrouver dans la même situation que toi, c'est-à-dire arriver au Québec en suivant mon conjoint, avec un permis de travail ouvert. J'aurais bien aimé avoir plus d'informations sur ta possibilité, avec ce PTO, d'être affiliée ou non à la RAMQ... Avoir un retour de ton expérience ! Merci !

    • La deuxième partie de l’article arrive, promis 😀 J’essayerai de répondre à toutes les questions...

  • J'arrive après la guerre, mais c'est super intéressant et je vais suivre tes articles de près! Comme je disais sur la page facebook Entrepreneuse je vis en Angleterre, ya deux ans avec mon copain on a tout quitté parce qu'il venait d'être embauché, et commençait... le mois d'après ahah donc le rush on connait, on a voyagé léger pour le coup! Mais je risque d'avoir tout plein de questions pour toi (désolée d'avance) parce que le canada nous intéresse, surtout vu le boulot du chéri (graphiste jeux vidéo ^_^ ) et que son frère vit et travaille déjà à Québec depuis deux ans! J'ai très envie de le suivre mais je suis issue du même domaine d'études/boulot que toi (culture, art tourisme avec ma licence d'anglais et mon diplôme des beaux-arts ^^) , même si en ce moment je suis photographe freelance (techniquement je ne pique donc le boulot de personne ^^) donc je suivrais très certainement le même parcours que toi! Tu sais si il y a le même genre de salon en Angleterre ou si ça se passe uniquement sur Paris du fait des accords avec la France?

    • Merci beaucoup 😉 Je ne suis pas sûre qu'il y ait ce genre de salon en Angleterre, car le Canada veut avant tout des français. Mais si tu peux faire un aller-retour à Paris à l'occasion des salons, fais-le.
      N'hésite pas à me poser toutes tes questions. Si je peux y répondre, je le ferai avec plaisir...

  • J'aimerais partir un jour mais après mes études... comme ça. Bon peut etre pas au Canada mais juste changer de pays
    Jo,

    • Ose!!! Ne vis pas avec des regrets...
      J’ai regretté de ne pas être partie après mes études en Irlande ou Suède comme je l’avais prévu. Je n’aurai pas rencontré mon chéri actuel, c’est sûr!!! Mais il y a tellement de beaux pays à découvrir...

  • Coucou j'ai une amie qui est parti vivre la bas ^_^
    Elle vient de faire construire une maison :)
    Pas cool pour tes cartons :/
    Je te souhaite une bonne continuation

  • Hello
    Super article. Ici on commence à regarder avec le chéri pour déménager en Angleterre. À Manchester plus précisément.
    XoXo

    • Ohhh super!!! Hâte de suivre tes aventures 😃
      J’adore l’Angleterre, j’aurai adoré y vivre si seulement je parlais anglais...

  • Quelle aventure ! Je suis déjà partie à l'étranger, mais comme je suis jeune, j'avoue que je pars surtout les mains dans les poches... Une sacré organisation que vous avez ! Un grand bravo !

    • Merci à toi!!!
      J’aurai préféré partir les mains dans les poches aussi 😂

  • Je me suis expatriée deux fois, mais toujours en Europe, du coup c'est vrai que c'est vraiment plus simple :) En tout cas c'est une magnifique destination ! Mon copain y a vécu pendant 4 ans, et il a adoré :)

    • Ah dis moi en plus Sophie! Où es tu partie? Et où es tu en ce moment??!
      J’avoue qu’on adore notre nouvelle vie canadienne 💕✨

      • Je suis belge d'origine. Je me suis expatriée une première fois en Espagne, à Barcelone, sur un coup de tête complet :) J'y suis restée deux ans ! Et puis je me suis re-expatriée pour partir en France. Et pour l'instant j'ai fais : Paris (2 ans), Marseille (2 ans) et Nantes (1 an). J'adore découvrir ce magnifique pays ! C'est un pays que je n'avais pas vraiment visité, je l'avais juste traversé pour aller en Espagne ou en Italie, et il est magnifique ! J'ai hâte d'avoir encore plus de retour sur vos aventures canadiennes !

  • Oh si tu savais ce que je connais tout ça ! mais pas si loin ;)
    nous avons tout quitté pour aller vivre en Allemagne, avec un bébé à l'époque... et nous y sommes restés 4 ans.
    Et cet été... nous aussi on traverse l'océan atlantique mais nous ne déménageons pas si loin :D nous partons en Angleterre, cette fois avec 2 enfants :D
    Je suis d'ailleurs en plein tri pour limiter les cartons.

    Je trouve ton article vraiment bien conçus pour aider les futurs expatriés! d'aillerrs expatblog aide aussi les expatriés de part le monde
    Bonne chance dans votre nouvelle vie et balance nous un tas de photos, surtout d'aurore boréals !!

    • Ohhh l’Angleterre, comme tu vas y être bien 😀J’aurai adoré m’y installer mais la barrière de la langue nous en a empêché. C’est un pays et une culture que j’adore 💕✨Hâte de suivre tes aventures là bas.
      Et promis, je partagerai mes premières aurores boréales..

  • Whoua non mais quelle aventure. bravo pour ce changement de vie je ne sais pas si je pourrais en faire autant. je te suis sur Insta et tu m'as l'air heureuse et tu as déjà trouvé tes marques c'est cool.

    • Merci ma belle Aurore!!! C’est vrai qu’à peine arrivée, tout s’est chamboulée ici et s’est mis en place 😂

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