Après un premier trimestre riche en émotions, en angoisses et en symptômes (voir mon article du 1er trimestre juste ici), voici venu le temps du deuxième trimestre de grossesse… entre émotions et patience!

Du jour ou lendemain, mon ventre à pointer le bout de son nez. De semaines en semaines, il a commencé à s’arrondir de plus en plus. C’est comme si mon corps avait attendu l’échographie de février, confirmant que bébé n’avait aucun risque de malformations. Vu que je prends en photo ma silhouette régulièrement, je me rends bien compte à quel point il a grossi…. D’ailleurs, je conseillerai aux futures mamans de se prendre en photo chaque semaine. Vous hallucinerez par la suite en voyant votre évolution! Je regrette de ne pas l’avoir fait chaque semaine. Entre la fatigue et le fait de passer mon temps en pyjama, je ne prenais pas le temps de le faire.

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Côté santé

Le second trimestre est soit disant le trimestre ou tout est censé s’améliorer… De mon côté, si certains symptômes du premier trimestre se sont estompés ou ont disparu, ce n’est pas le cas de d’autres. Pour le regain d’énergie, on repassera aussi, hein?

En plus des symptômes que je vous présente dans la vidéo, j’ai attrapé un long rhume/crève qui n’en finissait pas. Un vrai enfer! Mis à part le tylenol (doliprane) et des lavements d’eau saline, je ne pouvais rien prendre d’autre. J’ai mis 2 mois 1/2 à en guérir… Beaucoup de femmes sont dans le même cas que moi étant donné qu’enceinte, le système immunitaire diminue pour « ne pas rejeter la grossesse ». Et d’autres, n’ont absolument rien. On est décidemment pas toutes égales face à la grossesse!

Est-ce que mon illusion de grossesse épanouissante et radieuse m’a fait tomber de bien haut? Totalement! Je pensais que je vivrai une période où tout serait rose et que j’apprécierai chaque minute de la grossesse comme l’image véhiculée dans les films. Pas du tout!
Les symptômes et les douleurs ont été horribles et j’avais dû mal à apprécier la grossesse. Heureusement, entre les mouvements du bébé, le shopping et la préparation de sa venue, j’ai eu des moments agréables. Mais clairement, j’ai été malade du début à la fin de mon trimestre. Je ne parle même pas des douleurs de dos, de l’utérus ou du ventre qui se contracte de fatigue.

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Côté travail

Durant mon deuxième trimestre de grossesse, j’avais encore deux emplois en parallèle de mon activité de free-lance. J’étais  enseignante remplaçante sur le secteur de Thetford Mines et je travaillais également une société sur le web. Mon activité de Freelance avait bien diminué et je l’avais  mise de côté dès décembre à cause de la fatigue…

Le premier trimestre était déjà problématique et j’avais une fatigue intense qui me faisait marcher au ralenti. Ce second trimestre n’a pas été tout rose côté travail! Non seulement, je me suis fait licencier par l’un de mes employeurs après l’annonce de ma grossesse (je vous en parlais ici) et j’étais incapable d’assurer le deuxième. Fatigue, perte de mémoire, stress, somnolence dues au médicament contre la nausée (le Dicltectin)… je me sentais diminuée et incompétente! Bien vite, mon médecin m’a mise en arrêt de travail à la suite de malaises et de l’épuisement intense. Mon licenciement n’a absolument pas aidé puisque cela m’a mise dans un état de déprime profonde (voir début de dépression).  Constituer le dossier pour porter plainte contre mon ex employeur m’a également épuisé. J’en étais venue à un point où je voulais tout plaquer et rentrer en France. Rentrer auprès de mes amis et familles et d’un univers/monde du travail où je connaissais les droits et les règles…

Après avoir eut plusieurs phases où j’ai broyé du noir et pleuré des journées entières, j’ai peu à peu remonté la pente au troisième trimestre mais je vous en reparlerai. Ce licenciement a clairement eut un impact négatif sur ma grossesse voir me la gâcher et j’en étais même venue à « regretter » ou du moins remettre en question cette grossesse miraculeuse. Quel sentiment horrible alors!

Ce petit miracle que j’attendais tant, entaché par ce que cet employeur en qui j’avais confiance, m’avait fait subir et qui jouait avec la loi.. Bref…

Dans les transports

A Thetford Mines, aucun transport en commun n’existe. Je n’avais donc nul autre choix que de prendre la voiture et autant vous dire que ça a été l’horreur. Faire 30 min de route pour aller au travail ou à l’épicerie me fatiguait et j’ai frôlé à plusieurs reprises l’accident. Je n’ai compris qu’après que le Diclectin que je prenais provoquait des somnolences. A partir de ce moment là, j’ai été entièrement dépendante de l’Amoureux pour le moindre de mes rendez-vous. Et même en tant que passager, les vibrations et la position semi-allongée que j’avais adopté me faisaient avoir mal au ventre voir me provoquer des contractions. L’essoufflement constant m’empêchait également de respirer correctement durant les trajets!

Autant vous dire que j’ai limité les déplacements au maximum….

D’ailleurs, lors de ce second trimestre, nous avons eu un accident de voiture et nous avons eut la peur de notre vie. Le coup a été si violent (la voiture a freiné toute seule sur le métal) que la ceinture m’a provoqué des contractions. Direction l’hôpital de Thetford où j’ai passé la nuit sous monitoring pour surveiller que bébé n’avait rien.

Les cours de préparation à l’accouchement

Au Québec, les cours sont offerts par des infirmières au CLSC. Durant 3 soirées, nous avons abordé de manière théorique : la grossese et l’accouchement, l’allaitement et enfin les premiers mois de bébé. 3 séances de 2 à 3h avec la présence de l’amoureux et d’autres couples. Sincèrelment, on a appris beaucoup de choses car c’était notre prmeière grossesse et qu’on partait de zéro mais je regrette qu’il n’y ait pas eu de cours pratiques avec la gesion de la douleur, la respiration et comment se préparer pour le jour J. Nous avons donc décidé de faire des cours privés d’haptonomie afin de créer un lien avec le bébé, d’impliquer davantage l’amoureux et de communiquer encore plus avec le bébé in utero.

Sentir son bébé bouger

C’est justement le jour de l’accident de voiture que nous avions senti pour la première fois le bébé bouger. Suite à notre premier cours d’haptonomie, j’ai « appris » à reconnaître les mouvements du bébé. Cela ressemblait davantage à des mouvements de vague ou papillons et la sensation était assez étrange.

C’est donc à 20 semaine tout pile, que j’ai senti comme des petites vagues. Et en posant mes mains sur mon ventre, une fois couchée, comme me l’avait montré la sage-femme, la magie opérait. Je sentais distinctement le bébé bouger! Je m’attendais tellement à ressentir des coups de pieds atroces, que j’ai réellement été surpise des petits mouvements si doux. Bien entendu, j’étais euphorique et rassurée de sentir bébé bouger. Quasiment tous les jours, je prenais le temps de « jouer » avec lui. L’amoureux lui parlait, posait ses mains et le bébé réagissait plus fort avec lui. C’était impressionnant! Dois je repréciser que l’Amoureux est en poste de nuit donc à 4h du matin, quand il rentrait, il posait ses mains sur mon ventre pour dire « bonjour’ au bébé? Et maintenant, systématiquement à cette heure-là, le bébé gigote en attendant son papa!!!

En dépit de tous les symptômes, les maux, les soucis que j’ai pu vivre, je crois bien que c’est la partie que j’ai préféré de la grossesse (avec le shopping bébé, on s’entend!) et qui me manquera terriblement une fois que bébé sera né.

Echographie du 2e trimestre

L’un des plus beaux moments de ma grossesse est le jour où j’ai passé ma deuxième échographie (12 semaines). Le jour où j’ai enfin pu voir mon bébé et connaître le sexe (à un certain pourcentage!). Voir son petit nez, sa petite bouche… Voir le bébé sauter et gigoter quand je toussais… C’était un moment unique et magique! J’étais comme hypnotisée par son profil et j’en avais les larmes aux yeux. L’Amoureux aussi était captivé. A tel point qu’il n’écoutait rien et qu’il a loupé tout ce que la technicienne nous disait….

Pour connaitre le sexe du bébé, c’est dans cet article ici.

Les premiers achats pour le bébé

En février, à quelques jours du second trimestre, nous avions réalisé les premiers achats pour le bébé sans connaître le sexe. Un doudou (Charlotte&Charlie) et les premiers vêtements (Babyrus) qu’on a pris le soin de choisir à deux avec l’Amoureux. On avait envie de marquer le coup et de se faire plaisir! Quelques bodys, un ensemble, des chaussettes et le tour est joué. D’autant plus que Candid Caroline nous rendait visite juste après et qu’elle nous a offert les premiers cadeaux pour le bébé. On était alors d’autant plus content d’avoir marqué l’arrivée du bébé en achetant ses premiers vêtements puis en recevant ces petits cadeaux. Comme beaucoup de futurs parents, je présume, on attendait de passer le cap des 3 mois pour le faire car j’avais trop peur d’une fausse couche comme je vous le disais en vidéo (juste ici). Vu qu’on était pas sûre à 100% du sexe, on a limité les achats ou alors sélectionné des choses mixtes. J’ai également fait une rasia sur vinted de bodys, pyjama, leggins et compagnie en attendant de connaître le sexe. La décoration de la chambre s’est également faite à ce moment là et petit à petit, tout était prêt à accueillir notre petit miracle.

Une consommation plus écologique & économique

J’ai soigneusement pris le temps de me renseigner sur les indispensables à acheter et j’ai fait ma propre sélection que je vous partagerai prochainement. Je préférai acheter peu mais pouvoir faire plusieurs petits looks et surtout acheter de seconde main. C’est plus écologique et économique! A l’heure où la surconsommation et la fast fashion m’ont fait revoir ma manière de consommer, je trouvais que Vinted ou les groupes de revente sur FB pour les vêtements étaient l’idéal. Bien entendu, le lit et la poussette ont été achetées neufs surtout que nous avons des obligations au regard de la loi au Québec mais je vous en reparlerai.

Et les cadeaux?

Beaucoup de personnes m’ont dit « ca sert à rien d’acheter, tu vas en recevoir des vêtements ou cadeaux à la naissance« . Chez nous, ce n’est pas vraiment le cas… voir pas du tout. Sachant que je ne voulais ni rose ni bleue et que nous ne verrons pas nos amis et familles avant quelques années, il était plus incertain et improbable que nous recevions des petits cadeaux. Et de par nature, nous aimons nous débrouiller seul avec l’amoureux! Les rares personnes qui m’ont demandé ce qu’elles pouvaient offrir au bébé, m’ont recommandé de faire une liste de naissance et ont pioché des idées là dedans (si vous voulez y jeter un oeil, elle est juste ici).

Acheter moins, consommer mieux…

Encore une fois, je voulais limiter les achats et cadeaux inutiles… et j’étais heureuse que l’Amoureux soit de mon avis sur ce sujet là! Un seul doudou, deux ou trois jouets Montessori, de quoi décorer sa chambre… Attention, ce n’est pas qu’on ne veut pas gâter le bébé mais on a une autre manière de voir les choses actuellement. Acheter moins, de qualité et profiter de ses achats! Pour un enfant, cela veut dire pouvoir réellement jouer avec ses affaires et ne pas crouler sous une montagne de jouets à ne plus savoir quoi en faire. Et bien entendu, j’avais prévu de fabriquer quelques petites choses en couture ou DIY (je vous les partagerai ici sans fautes!).

Finalement ce n’est pas plus mal que notre entourage, qui est limité entendons-nous, ne nous offrent rien. J’avoue que je préfère plutôt qu’ils dépensent leur argent dans quelque chose dont nous n’aurions pas besoin ou qui ne correspondrait pas à notre manière de vivre, notre vision de l’éducation etc…

Et vous alors, dites moi comment s’est passé votre deuxième trimestre de grossesse?

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